Une partie des commerces a commencé à rouvrir dimanche en Algérie dans le cadre de l’assouplissement des mesures prises pour lutter contre le nouveau coronavirus, le confinement partiel restant en vigueur dans la majeure partie du pays jusqu’au 13 juin.
Le gouvernement algérien a dévoilé jeudi dernier, «une feuille de route» qui prévoit une opération de déconfinement «progressive, flexible et adaptée à la situation épidémiologique» avec une reprise d’une partie des activités commerciales.
Sont notamment autorisés à ouvrir dès dimanche les agences de voyage, les agences immobilières, les entreprises du secteur du BTP, les coiffeurs pour hommes pas pour femmes, les artisans, les fast-foods (uniquement la vente à emporter), les galeries d’art, les boutiques de sport, de jeux et de jouets ainsi que les pâtisseries.
Parallèlement au déconfinement, la feuille de route prévoit l’élaboration de guides de règles sanitaires à observer pour chaque secteur et/ou activité, la mise en place d’un dispositif renforcé de surveillance sanitaire, basé sur une stratégie de détection précoce et appuyée par un dépistage ciblé.
La seconde phase du plan de déconfinement, qui doit débuter le 14 juin, concernera d’autres activités comme les déplacements en taxi ainsi que la restauration.
Selon le Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie, 10.050 cas de contamination ont été officiellement recensés en Algérie, dont 698 décès, depuis l’enregistrement du premier cas le 25 février.
Mais la chute spectaculaire des cas de contamination au covid-19 fait l’objet de spéculations en Algérie. Le pays qui évoluait avec une moyenne quotidienne de 200 cas positifs a vu ce chiffre presque divisé par deux ce qui soulève plusieurs points d’interrogation sur le crédit de ces chiffres.