L’Union Africaine (UA) a annoncé ce lundi dans un communiqué, avoir pris note officiellement des résultats définitifs de l’élection présidentielle au Burundi publiés le 4 juin dernier.
A cette occasion, le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat «forme ses vœux de plein succès au président élu Evariste Ndayishimiye dans l’exercice de ses nouvelles responsabilités».
Après la tenue de la présidentielle le 20 mai 2020, il «exhorte les acteurs politiques et sociaux burundais au dialogue pour faire face, dans un esprit de tolérance et de prise en compte de l’intérêt supérieur de la Nation, aux défis auxquels le pays est confronté ».
Le président de la Commission réaffirme également «la solidarité de l’Union Africaine avec le peuple burundais et exprime sa volonté d’œuvrer avec les nouvelles autorités à une ère nouvelle de coopération fructueuse entre notre organisation continentale et le Burundi dans sa quête légitime de paix, de sécurité, de stabilité, de démocratie et de prospérité».
La 4 juin dernier, la Cour constitutionnelle du Burundi a confirmé la victoire du général-major Évariste Ndayishimiye, candidat du parti au pouvoir et dauphin de Pierre Nkurunziza.
Les recours du chef du Conseil national pour la liberté (CNL), Agathon Rwasa, contre les résultats du triple scrutin, sont «nuls et de nul effet», a annoncé la Cour qui a ensuite validé les résultats définitifs, donnant le candidat du parti au pouvoir (CNDD-FDD), le général Évariste Ndayishimiye, vainqueur de la présidentielle avec 68 % des voix, contre 22,42 % pour Agathon Rwasa.
La Cour constitutionnelle a estimé que le CNL, qui contestait les résultats provisoires donnés par la Commission électorale, n’avait pas apporté de preuves suffisantes à l’appui de son argumentation.
Le principal parti d’opposition présidé par Agathon Rwasa avait rejeté les premiers résultats qu’il qualifiait de «fantaisistes», tandis que plusieurs irrégularités avaient été dénoncées par l’église catholique.
Évariste Ndayishimiye, 52 ans, sera investi en août pour un mandat de sept ans renouvelable une fois. Il succédera à Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005.