La présidence française s’est félicitée ce jeudi des progrès réalisés dans la lutte contre les groupes terroristes ces derniers mois dans le Sahel et de la mort de l’émir d’Aqmi, le terroriste algérien, Abdelmalek Droukdal au cours d’une opération au Mali.
«Aujourd’hui au Sahel, la victoire est possible et c’est bien la perception qui est en train de s’installer chez nos partenaires», a déclaré un conseiller de la présidence en dressant un bilan de la situation, six mois après le sommet du G5 Sahel de Pau, au sud-ouest de la France.
Pour réussir, «il faut garder le Sahel à l’abri des ingérences extérieures qui se sont manifestées sur d’autres théâtres», comme actuellement en Libye, a-t-il ajouté, précisant que le président Emmanuel Macron devrait faire un point de la situation avec ses homologues du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad et Mauritanie) au sommet prévu en juillet prochain à Nouakchott, où seront présents les chefs d’Etat de ces pays malgré la crise du coronavirus.
La mort de l’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdal, la semaine dernière dans le nord du Mali est également « un jalon majeur dans la neutralisation de l’état-major d’Al Qaïda», a indiqué l’Elysée, estimant que cette perte «aura un effet de désorganisation de son organigramme», bien qu’il soit encore trop tôt pour déterminer si elle affaiblit «durablement» l’organisation.