Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres « fermement », condamné ce dimanche, l’attaque commise la veille par des hommes armés « non identifiés » dans le nord du Mali et qui a coûté la vie à deux casques bleus égyptiens de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA).
Pour Gueterres «de tels actes lâches ne dissuaderont pas l’ONU de sa détermination à continuer de soutenir le peuple et le gouvernement du Mali dans leur quête de paix et de stabilité».
Comme lors des précédentes attaques, le chef de l’ONU a prévenu que les attaques visant des soldats de la paix des Nations Unies peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international, exhortant à la même occasion, les autorités maliennes à ne ménager aucun effort pour identifier les auteurs de ce crime et à les traduire en justice.
Le SG de l’ONU a exprimé ses sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’au gouvernement et au peuple égyptien.
Le représentant spécial de l’ONU au Mali, le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, a également dénoncé cet attentat, précisant dans un communiqué, que les deux casques bleus de nationalité égyptienne étaient parmi les soldats de l’ONU qui assuraient la sécurité d’un convoi logistique de la MINUSMA, lorsque des coups de feu ont éclaté. La Minusma aurait riposté avec fermeté et mis en fuite les assaillants, a-t-il ajouté.
La force onusienne au Mali compte environ 13.000 soldats. En dépit de sa présence, le pays est toujours en proie aux violences des groupes djihadistes, ainsi qu’aux tensions intercommunautaires. Un accord de paix été signé en 2015 avec les rebelles séparatistes du Nord tarde encore à donner les résultats attendus sur le terrain.