Le Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU s’est montré favorable, lundi 15 juin, à la proposition des pays africains d’organiser un débat urgent mercredi sur le racisme et les violences policières.
Cette demande africaine est motivée par le contexte actuel dominé par une mobilisation mondiale après la mort de George Floyd aux Etats-Unis. Une correspondance a été adressée en fin de semaine passée au CDH par l’ambassadeur du Burkina Faso auprès des Nations Unies, Dieudonné Désiré Sougouri, au nom du Groupe des pays africains.
L’objet est l’organisation d’un débat sur « les violations actuelles des droits de l’homme d’inspiration raciale, le racisme systémique, la brutalité policière et la violence contre les manifestations pacifiques ».
La présidente du CDH, l’Autrichienne Elisabeth Tichy-Fisslberger, a bel et bien confirmé la réunion pour ce mercredi à 15h00 (13H00 GMT). «Nous pensons que c’est vraiment un moment pour discuter de cette question », a-t-elle indiqué, précisant que « c’est une question qui dépasse un seul pays».
Soulignons que l’appel à se saisir d’urgence du problème du racisme par le Conseil des droits de l’homme, était d’abord lancé par la famille de George Floyd, les familles d’autres victimes de violences policières aux Etats-Unis et par plus de 600 ONG.
La mort de l’afro-américain George Floyd, qui a été étouffé par un policier blanc à Minneapolis aux Etats-Unis, a provoqué une vague de protestations à travers le monde entier contre l’esclavage et l’injustice envers les Américains noirs.