Les médecins des hôpitaux publics au Nigeria ont mis fin dimanche à une grève d’une semaine, déclenchée pour réclamer de meilleures conditions de travail, y compris des équipements de protection contre le coronavirus.
L’Association nationale des médecins résidents (NARD), qui représente environ 40% des médecins du pays, a ainsi levé ce mouvement lancé 15 juin, qui exemptait ceux qui soignaient des patients atteints du coronavirus, à la suite de l’intervention de personnalités et de Gouverneurs d’Etats du pays pour donner au gouvernement le «temps de satisfaire les revendications présentées».
Le syndicat a justifié sa grève par toute une série de manquements de l’Etat, notamment la fourniture «totalement inadéquate» d’équipements de protection et l’exigence d’une prime de risque pour ceux qui combattent le Covid-19, alors que plus de 800 agents de santé ont été contaminés, selon les autorités médicales.
D’autres revendications plus générales concernent l’amélioration des conditions de travail et dénoncent les licenciements et les réductions de salaire des médecins.
Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, compte officiellement près de 20.000 cas recensés du coronavirus, dont 506 décès, mais sur un nombre de tests faible par rapport à ses quelque 200 millions d’habitants.