Le procès de l’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, qui devrait reprendre ce mardi 23 juin a été de nouveau reporté au 8 septembre, à l’issue d’une courte audience devant un tribunal de Pietermaritzburg (nord-est) à laquelle était présent l’ancien dirigeant.
Zuma, au pouvoir entre 2009 à 2018, fait face à 16 chefs d’accusation relatifs à un marché d’armes de 2 milliards de dollars avec la société de défense française Thales en 1999. Il est accusé d’avoir touché 4 millions de rands (plus de 240.000 dollars) de commissions de cette entreprise, et est poursuivi pour corruption, racket, fraude et blanchiment d’argent.
L’affaire remonte à plus de deux décennies déjà. L’ex-dirigeant, alors vice-président de l’ancien numéro un Thabo Mbeki, et Thales ont toujours nié les accusations portées à leur encontre. Clamant son innocence, l’ex-président se dit victime d’une chasse aux sorcières motivée par des calculs politiques.
Jacob Zuma, dont le règne a brillé par de nombreux scandales de corruption, a été poussé à la démission de la présidence en février 2018.