L’armée nationale en Somalie «reste incapable de sécuriser à elle seule, son territoire et de reprendre le contrôle de certaines villes», estime ainsi Washington qui se base, entres autres, sur le fait que les Shebab continuent de contrôler de grandes régions du sud et du centre du pays.
Dans ces parties de la Somalie, les éléments du groupe terroriste circulent librement et y mènent leurs activités sans être inquiétés par le pouvoir central, expliquent les Etats-Unis qui viennent de publier leur rapport annuel sur le contre-terrorisme, passant en revue, entre autres, la lutte contre les islamistes Shebab dans la Corne de l’Afrique.
Dans ces parties de la Somalie, ajoute le rapport, les éléments du groupe terroriste Al-Shebab circulent librement et y mènent leurs activités sans être inquiétés par le pouvoir central.
Le groupe Al-Shebab finance ses activités «par la production et les exportations illégales de charbon de bois, la taxation des populations et des entreprises locales, et par le biais de transferts de fonds et d’autres transferts d’argent de la diaspora somalienne», révèle le rapport.
Washington estime aussi que la Somalie est encore « fortement dépendante de ses partenaires étrangers » en ce qui concerne la sécurité nationale.
Toutefois, Washington salue quelques opérations menées par les autorités somaliennes et qui auraient apporté de bons résultats, citant le cas de l’opération Badbaado, qui a permis la reconquête de plusieurs villes qui servaient de base au groupe jihadiste pour préparer et lancer ses attaques.
L’armée américaine est présente depuis quelques années en Somalie, pour soutenir la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et l’armée somalienne dans la lutte contre les groupes terroristes.
L’armée somalienne a annoncé ce jeudi avoir tué, la veille, six combattants du groupe Al-Shebab lors d’une opération menée dans le sud du pays, qui a permis de reprendre les villages de Hawaljiri, Yaqbishar et Bernasey.