Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, qui a ordonné, ce dimanche 28 juin 2020, le durcissement des sanctions contre les citoyens qui ne respectent pas les mesures de protection contre la Covid-19.
Lors du Conseil des ministres, le président Tebboune a plaidé pour plus de fermeté à l’encontre de ceux qui «prennent à la légère les mesures de précaution et de protection» contre la pandémie du Coronavirus, et s’est prononcé en faveur d’un «durcissement des sanctions à l’encontre de tous les contrevenants, individuellement ou collectivement, aux mesures de prévention».
Le chef de l’état s’est dit consterné par« les comportements de certains citoyens qui veulent faire croire aux autres que la Covid-19 n’est qu’un mythe à visées politiques», s’étonnant d’une telle irresponsabilité alors que des morts sont déplorés, chaque jour, par milliers à travers le monde, à commencer par les pays les plus développés, lit-on dans le communiqué qui a sanctionné le Conseil des ministres.
Intervenant sur la démarche à adopter pour faire face à la recrudescence de nouveaux cas enregistrés ces derniers jours, le président algérien a souhaité que des mesures nécessaires soient prises pour limiter et stopper la propagation de la pandémie.
Il a demandé que des contrôles soient accentués au niveau des structures de santé publique, «pour s’assurer de la bonne prise en charge des patients et vérifier également la véracité des informations qui circulent sur les réseaux sociaux évoquant des négligences de la part du personnel médical».
Le président Abdelmadjid Tebboune ajoute le communiqué, a décidé le «maintien de la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes jusqu’à ce que Dieu nous libère de ce fléau».
L’Algérie avec 13.273 cas positifs, dont 897 décès et 9.371 guérisons présente l’un des taux de mortalité liée au Covid-19, les plus élevés en Afrique.