De nouvelles manifestations contre le choix d’un nouveau président à la tête de la Commission électorale en République démocratique du Congo (RDC), a eu lieu dimanche à Kinshasa et à Goma.
Les forces de sécurité ont encadré près d’un millier de militants qui avaient répondu à l’appel du Comité laïc de coordination (CLC), un collectif catholique.
«Nous voulons cette fois-ci d’une Céni dépolitisée, une Céni crédible pour ne plus connaître le chaos électoral que nous avons connu en 2018 », a déclaré Mme Gertrude Ekombe, du Comité laïc de coordination (CLC).
La manifestation du Comité laïc de coordination (CLC) et la coalition Lamuka a été étouffée à Goma où au moins dix militants ont été interpellés par la police.
Partis de la paroisse catholique Mont Carmel et portant chapelets, bibles et crucifix, ces manifestants ont été interceptés, par la police, autour de 10 h locales locale vers le stade de l’Unité.
Au moins cinq manifestants avaient été tués, dont un policier a été lynché à mort, lors de la première marche organisée le 9 juillet à l’appel du parti présidentiel Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Le 13 juillet, la marche à l’appel de la coalition d’opposition Lamuka avait réuni des milliers de manifestants à Kinshasa, dispersés à coups de gaz lacrymogènes en fin de cortège.
Ces trois marches se sont opposées au choix d’un cadre de l’équipe sortante à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Ronsard Malonda que les manifestants accusent M. Malonda, actuel secrétaire exécutif de la Céni, d’avoir participé à la «fraude» lors des précédents scrutins.
Déjà entériné par l’Assemblée nationale, le choix de M. Malonda attend d’’être validé par le président de la République Félix Tshisekedi.