L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a procédé récemment au lancement d’une Académie des compétences destinée à un million de jeunes menacés par la crise économique dans le monde.
L’initiative, explique l’agence onusienne, vise à doter un million de jeunes de compétences en matière d’employabilité et de résilience. Il s’agit donc d’aider ces jeunes à trouver un emploi pendant la récession qui s’annonce, alors que les perspectives de travail s’assombrissent, rapporte l’ONU dans un communiqué.
La mise en place de cette académie de compétence est un pan du projet de l’UNESCO intitulé «Compétences pour une jeunesse résiliente à l’ère du Covid-19 et au-delà». L’Académie fonctionnera selon un processus de jumelage facilité par UNEVOC, le réseau mondial de l’UNESCO pour les institutions spécialisées dans l’enseignement technique et la formation et professionnelle, a-t-on appris.
Des informations détaillées sur les formations disponibles seront partagées avec les 250 centres UNEVOC dans plus de 160 États membres. Les centres identifieront les participants intéressés et les mettront en contact avec les plateformes de formation des membres de la Coalition. Un accent particulier sera mis sur la sensibilisation des apprenants issus de milieux défavorisés, souligne l’UNECSO.
Il est indiqué que les membres de la Coalition mondiale pour l’éducation de l’UNESCO, lancée en mars pour aider les pays à élaborer des solutions d’apprentissage inclusives, font équipe pour offrir aux jeunes la possibilité d’acquérir des savoir-faire, notamment numériques, grâce à un accès gratuit aux programmes de développement des compétences en ligne. Les offres des partenaires seront mises en commun au sein de l’Académie mondiale des compétences, offrant ainsi un accès facilité aux possibilités de formation.
Parmi les partenaires fondateurs figurent Coursera, Dior, Festo, Huawei, IBM, Microsoft, Orange et PIX. Des organisations internationales et des partenaires tels que l’Organisation internationale du travail (OIT), l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et WorldSkills Competition contribueront également au projet, fait savoir l’UNESCO.