Les autorités du Zimbabwe disent ne ménager aucun effort pour restaurer la productivité dans le secteur minier afin de réaliser leur ambition de voir les mines contribuer à hauteur de douze milliards de dollars à l’économie nationale d’ici 2023.
Samedi 8 août, le président Emmerson Mnangagwa s’est réjoui de la relance d’Anjin Investments, une joint-venture entre la Chine et le Zimbabwe pour l’extraction de diamants dans les champs miniers de Chiadzwa, dans la province du Manicaland.
Le chef de l’Etat a loué l’expérience et l’expertise d’Anjin qui est compté parmi les compagnies étrangères que l’ex-président Robert Mugabe avait expulsées du Zimbabwe en 2016, dans l’objectif de nationaliser l’industrie minière, compte tenu du contexte économique difficile que traversait le pays.
Mnangagwa espère que le retour du géant minier chinois permettra la relance de l’emploi à grande échelle, surtout pour les habitants de Chiadzwa, ainsi qu’un renflouement de la caisse de l’Etat.
Selon la presse locale, Anjin a contribué à environ 200 millions de dollars américains à l’économie avant d’arrêter son exploitation minière en 2016. Depuis son retour, il a investi 38 millions de dollars américains pour relancer les opérations et emploiera bientôt environ 500 personnes.
Le président a regretté la décision qui avait été à l’origine de l’expulsion des entreprises étrangères en 2016, dans la mesure où elle a affecté la production de diamants au cours des quatre dernières années. « Nous sommes désormais déterminés à restaurer la productivité des diamants pour le développement de notre économie », a-t-il fait part.