Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, Chef suprême des Forces armées et ministre de la Défense nationale, a limogé ce mercredi 19 aout, plusieurs généraux par des décrets signés le 27 juin dernier et qui viennent de paraître au dernier numéro du journal officiel.
Dans le cadre d’un vaste coup de balaie dans les hauts rangs de la grande muette, le président Tebboune a mis fin aux fonctions de plusieurs officiers supérieurs de l’armée.
Il s’agit du Général-major Rachid Chouaki, directeur des industries militaire au ministère de la Défense, dont les fonctions ont été confiées à l’ancien commandant de l’académie militaire de Cherchell, le général Salim Grid.
Le Général-major Mohammed Teboudelette succède au Général Smail Seddiki, au poste de directeur central du matériel au ministère de la Défense nationale (MDN).
Le Général major Abdelkader Lachkhem, chef de Département des Transmissions, Systèmes d’information et Guerre électronique au niveau du ministère de la Défense Nationale, a été demis de ses fonctions et remplacé par le général Farid Bedjghit.
Le général-major Ali Akroum, chef du département organisation et logistique de l’Etat-major de l’armée nationale populaire, un poste qui a été cédé au Général-major Houes Ziari.
Le président Tebboune a déjà mis à l’écart de nombreux officiers supérieurs du ministère de la défense proches de l’ancienne équipe de son prédécesseur, Abdelaziz Bouteflika qui a complètement disparu de l’écran des radars depuis son éviction du pouvoir par l’armée, le 2 avril, suite à six semaines de manifestations populaires «Hirak» pour un changement du régime en place à Alger depuis pratiquement l’indépendance de l’Algérie.
Pourtant Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, rêvait de mourir sur son trône de président à vie, malgré l’AVC dont il a été atteint en 2013.