Les Assemblées annuelles 2020 de la Banque africaine de développement (BAD), seront clôturées dans la soirée de ce jeudi 27 août, par la réélection de l’actuel président de la banque, Akinwumi Adesina pour un second mandat de cinq ans.
A l’ouverture de ces assemblées tenues en visioconférence depuis hier mercredi, le nigérian Adesina qui est candidat unique à sa propre succession, a défendu son bilan, en revenant entre autres, sur l’adhésion de l’Irlande, la mise en œuvre des 5 priorités de la BAD ainsi que l’augmentation du capital de la banque.
En harmonie avec l’actualité, Adesina a rappelé comment la pandémie de Covid-19 a bouleversé le monde. «La pandémie de Covid-19 se propage rapidement, provoquant dévastation et épreuves indicibles. Des vies perdues, en trop grand nombre, des emplois perdus et des pertes économiques, si profondes et si vastes qu’elles sont incalculables», a-t-il relevé.
Devant des défis qu’impose la crise sanitaire, il est indispensable d’avoir recours à une union sacrée, a-t-il dit, soulignant qu’«à cause de la pandémie, l’Afrique a perdu plus d’une décennie des gains réalisés en matière de croissance économique», et « la reprise sera longue et difficile pour l’Afrique ».
«Nous devons maintenant aider le continent à se relever, avec audace, mais aussi avec intelligence, en accordant une plus grande attention à une croissance de qualité : la santé, le climat et l’environnement», a-t-il plaidé dans son allocution.
«Tout en stabilisant les nations, nous devons également stabiliser la Banque, notre institution», a précisé le Nigérian Akinwumi Adesina, avant de conclure que «l’Afrique a besoin d’une Banque africaine de développement forte et stable pour la soutenir tout au long de cette pandémie et pour permettre à ses économies de rebondir afin d’offrir à ses populations une vie et des moyens de subsistance meilleurs et plus sains».