Les miliciens sahraouis dépêchés lundi dernier, par le Front Polisario au poste frontière marocain de Guergarate pour bloquer le trafic routier entre le Royaume et la Mauritanie, ont été chassés illico-presto le jour même, de cette zone tampon par les observateurs de la MINURSO.
Les dirigeants du Polisario et leurs parrains algériens qui se sont sentis profondément ridiculisés par cette intervention, ont lâché les brides à leurs médias et leurs pions gracieusement soudoyés, dont la soi-disant «militante» Aminatou Haidar.
Des analystes pensent que quelqu’un de haut placé en Algérie, aurait soufflé au Polisario et à cette prétendue militante d’un temps révolu, de s’en prendre à l’ONU et à la MINURSO, dont la gestion du dossier du Sahara dérange à plus d’un titre le régime algérien.
Le Polisario qui n’a jamais été reconnu par l’ONU comme «mouvement de libération», a en effet exprimé mardi dernier «sa position de rejet ‘total’ de la persistance du passage illégal qui traverse le mur marocain en violation continue du cessez-le-feu», appelant le Conseil de sécurité à «la fermeture ‘immédiate’ de ce passage illégal», qui demeure « une source permanente de tension dans la région, ayant des conséquences désastreuses ».
Empruntant au Polisario les mêmes propos, Aminatou qui circule de surcroît avec un passeport marocain, a reproché dans un tweet, à la MINURSO, son « incapacité à protéger les sahraouis contre les violations marocaines, alors qu’elle court à la rescousse des intérêts de l’occupant».
Derrière ces sorties maladroites, assurent les analystes, il y a sûrement une manipulation à l’ombre, du Polisario et de son armada de pions pour s’en prendre au Maroc et également à l’ONU à la MINURSO pour justifier leurs couacs et leurs revers devant les populations des camps de Tindouf.
Par ailleurs, le régime algérien digère mal le fait de voir le poste frontalier marocain de Guergarate fonctionner à plein régime, alors que leur poste frontalier qui relie depuis deux ans, Tindouf (Algérie) et Choum (Mauritanie) et qui avait coûté à l’Algérie près de 8,5 millions d’euros, s’est révélé un vrai fiasco.
Ce passage a été fermé dernièrement à la circulation après avoir été déserté par les routiers à cause du long et fastidieux trajet qu’ils devaient parcourir en plein désert et en l’absence de toute infrastructure de base (airs de repos, stations d’essence etc) pour rejoindre la frontière de la Mauritanie.