L’initiative mondiale «COVAX Facility» qui vise à garantir l’accès aux vaccins contre la pandémie de Covid-19 à tous, préconise que les pays à revenu élevé et moyen autofinancent leurs doses de vaccins, tandis que les pays à revenu moyen inférieur et faible verront leur participation soutenue par la garantie de marché (Advance Market Commitment, AMC) de COVAX.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a annoncé jeudi que huit pays d’Afrique ont déjà accepté d’autofinancer leurs doses de vaccins. Les 46 autres pays du continent sont éligibles à la garantie de marché COVAX AMC.
Cet instrument de financement a déjà permis, d’après l’OMS, de collecter environ 700 millions de dollars, sur les 2 milliards de dollars de fonds prévus auprès de pays donateurs à revenu élevé, du secteur privé et de philanthropes d’ici à la fin de 2020.
Le Directeur général de la CEPI (la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies), le Dr Richard Hatchett qui dirige la recherche sur le vaccin COVAX, a jugé « essentiel que les pays d’Afrique participent aux essais de vaccins, en plus des essais cliniques qui ont lieu dans d’autres régions du monde».
D’après ce responsable, les essais de vaccins sur le continent garantissent « que des données suffisantes soient générées sur la sécurité et l’efficacité des candidats vaccins les plus prometteurs pour la population africaine afin qu’ils puissent être déployés en toute confiance en Afrique une fois les vaccins approuvés».
Le programme COVAX souhaite que les vaccins qui seront approuvés soient fournis de manière égale à tous les pays participants, proportionnellement à leur population, ajoutant qu’au moins 220 millions de doses du vaccin devraient être réservés pour l’Afrique.