Les représentants des milices armées ex-seleka et anti-balaka qui s’affrontent en république de Centrafrique, ont signé mardi à Nairobi, un nouvel accord portant sur la cessation des hostilités.
Entamées fin décembre, ces discussions se sont achevées ce mardi au nom de l’ex-Seleka, rebaptisée FPRC, et d’une partie de la mouvance anti-balaka.
Cependant, il n’est pas question de remplacer l’accord qui avait été signé en juillet 2014 au forum de Brazzaville où était présent Mohamed Moussa Dhaffane, représentant l’ex-rébellion des Seleka, et Patrice Ngaïssona, pour les anti-balaka.
Cette fois-ci pendant un mois un document d’une quinzaine de pages à été élaboré visant à dessiner les contours d’un processus de paix en Centrafrique. Ce qui fait d’ailleurs prélude au prochain forum de la réconciliation à Bangui.
Ce nouvel accord vise essentiellement le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des combattants. Par ailleurs, Nairobi assure que la reconstitution de l’armée centrafricaine se fera avec ces combattants mais après un tri minutieux.
Enfin ce nouvel accord prône une remise à plat de la transition actuelle : les personnes, mais aussi le cadre et les institutions. Rappelons que la transition assurée par l’actuelle présidente devra être arrêtée en février.
Pourtant début janvier, Denis Sassou-Nguesso, médiateur de la crise centrafricaine, avait prolongé de six mois la transition qui devait s’achever en février. Le 17 janvier, dans un communiqué, il avait salué les discussions de Nairobi tout en rappelant que « la transition en cours en RCA devait se poursuivre ».
Mais pour le vice-médiateur, le malien Soumeylou Boubeye Maïga cet nouveau accord n’est pas validé. Il est attendu ce mercredi dans la capitale kenyane pour porter ce message aux participants.