Le groupe terroriste Etat islamique (EI) a revendiqué, ce jeudi 17 septembre, l’attaque qui avait coûté la vie à six humanitaires français, leur guide et leur chauffeur nigériens, le 9 août dernier dans la réserve des girafes de Kouré, située à 60 km au sud-est de Niamey, la capitale du au Niger.
Dans un message, diffusé par son organe de propagande Al-Naba, le groupe EI évoque une « attaque éclair » qui a fait perdre la vie à six « croisés » français et deux « apostats » nigériens.
L’organe américain SITE, spécialisé dans la surveillance des groupes djihadistes a authentifié la publication accompagnée de deux photos.
Les six humanitaires français, deux hommes et quatre femmes âgées de 25 à 31 ans, avaient été envoyées au Niger par l’ONG Acted, pour être au service des populations déplacées en raison des violences.
Les humanitaires français qui résidaient à Niamey, avaient été assassinés avec leur chauffeur et leur guide par des hommes armés à moto alors qu’ils visitaient la réserve de girafes de Kouré.
Après cette attaque, la France avait décidé de placer le Niger en « zone rouge », à l’exception de la capitale. Une enquête a été ouverte à Paris, par des magistrats spécialisés pour « assassinats en relation avec une entreprise terroriste ».
De son côté, le gouvernement du Niger avait annoncé quelques jours après l’attaque, la fermeture de la réserve de Kouré et l’arrestation d’un suspect sans préciser son identité et le groupe auquel il appartenait.