Réunis depuis vendredi à la station balnéaire de Bouznika (40 km au sud de Rabat), les protagonistes de la crise libyenne ont fait état de « résultats positifs » permettant d’avancer vers une solution à la crise en Libye, une percée saluée également par l’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, Stephanie Williams.
Pour l’émissaire onusienne, le dialogue de Bouznika constitue “une véritable occasion pour mettre définitivement fin à ce long conflit”. Les réunions au Maroc, en plus des rencontres qui se sont tenues en Suisse, ont « considérablement contribué à créer cette occasion unique qui vient relancer le dialogue politique libyen », a insisté Stephanie Williams.
Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a souligné la nécessité de soutenir et de préserver cette dynamique positive instaurée par le dialogue inter-libyen, mettant en avant le rôle du soutien international à ces pourparlers.
« Le Maroc, qui œuvre sous l’égide des Nations-Unies, préfère soutenir les dialogues inter-libyens plutôt que ceux autour de la Libye, les premiers étant fondamentaux et les seconds complémentaires », a assuré M. Bourita.
De leur côté, la délégation de la Chambre des Représentants et celle du Haut Conseil d’État libyens ont appelé depuis Bouznika, les parties internationales engagées dans le processus de Berlin et participant à la réunion sur la Libye en marge de l’assemblée générale des Nations-Unies, à soutenir le processus de Bouznika « qui a réalisé des résultats positifs ».