Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a annoncé, lundi devant le Parlement, une croissance de l’économie nationale de l’ordre de 6,1%, enregistrée au cours du dernier exercice budgétaire 2019/2020 qui s’est terminé le 8 juillet 2020.
Cette performance serait due, selon le chef du gouvernement, à la croissance soutenue connue par certains secteurs parmi lesquels l’agriculture (4,3%), l’industrie (9%) et les services (5,3%). Le secteur minier a battu le record avec une croissance de 91%.
Toujours d’après les propos d’Abiy Ahmed, le PIB a atteint 107,4 milliards de dollars, tandis que le revenu par habitant s’est situé à 1.000 dollars.
Alors que le FMI tablait, pour ce pays, sur un faible taux de 1,9%, en raison de la pandémie de Covid-19, l’économie nationale est restée résiliente, à la satisfaction des autorités.
La croissance n’a reculé que de 2,9 points par rapport à l’objectif initialement prévu par Addis-Abeba. Les secteurs durement frappés par la pandémie sont les transports, l’éducation et le tourisme. Les autorités disent avoir engagé une enveloppe d’environ 94 millions de dollars pour soutenir (avec des prêts) les entreprises exerçant dans le domaine touristique.
La croissance pour l’année passée s’était élevée à 9%.