Dans le cadre des négociations entre la Banque mondiale et l’Afrique du Sud pour un prêt de 2 milliards de dollars, l’institution financière exige de Pretoria de s’engager au préalable, sur une réduction de la masse salariale et sur le fait que les fonds qui seront alloués ne serviront pas à renflouer les caisses des entreprises publiques insolvables, a révélé l’agence d’information Bloomberg, citant une source proche du dossier.
L’Afrique du Sud connaît une situation économique singulièrement difficile, aggravée par la crise sanitaire consécutive à la pandémie de Covid-19 qui a plongé la deuxième puissance économique d’Afrique dans une quatrième récession historique consécutive avec un taux de croissance négatif de – 51% au deuxième trimestre 2020.
Au titre de la lutte contre le coronavirus, ce pays a bénéficié de quelques financements de la part de ses partenaires internationaux, dont un milliard de dollars provenant de la New Development Bank, 4,3 milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI), 310 millions de la Banque africaine de développement (BAD) et 50 millions de dollars de la Banque mondiale (BM).
Cependant, les besoins du pays sont énormes et divers, dont des aides sollicitées à l’Etat par des entreprises publiques qui seraient au bord de la faillite dans le contexte de la pandémie du coronavirus.
Reste à savoir quelle stratégie adoptera le gouvernement sud-africain qui ne pourra pas, vraisemblablement, se passer du soutien financier des bailleurs de fonds internationaux,