Les Emirats Arabes Unis (EAU) ont ouvert, mercredi, un consulat général à Laâyoune, dont la cérémonie inaugurale a été présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et l’ambassadeur des Émirats Arabes Unis au Maroc, Al Asri Saeed Ahmed Aldhaheri.
Il s’agit de la 9ème représentation diplomatique qui ouvre ses portes au moins d’un an à Laâyoune, le chef-lieu du Sahara marocain.
Les Émirats Arabes deviennent ainsi le troisième pays arabe à disposer d’une représentation au Sahara, après Djibouti et l’Union des Comores.
Depuis fin 2019, huit autres pays africains disposent désormais de leurs représentations consulaires à Laâyoune.
Il s’agit de la Côte d’Ivoire qui a le premier pays à entreprendre une telle démarche, de l’Union des Comores, du Gabon, de la République Centrafricaine, de Sao Tomé-et-Principe, du Burundi et tout récemment la Zambie et l’Eswatini.
Au total, ce sont 16 pays arabes et africain qui ont ouvert des représentations consulaires dans les deux principales provinces sud du Royaume Laâyoune et Dakhla.
A travers l’ouverture de ces missions diplomatiques dans les deux provinces sud du Royaume, ces seize pays ont voulu apporter un franc soutien diplomatique et politique au Maroc et à ses droits légitimes sur son Sahara.
De telles démarches ont été bien évidemment mal perçues non seulement par le Front Polisario qui revendique en vain depuis plus de quarante ans une partie du Sahara marocain, mais surtout par son parrain et son principal soutien, l’Algérie qui utilise cette carte pour imposer son leadership dans la région au détriment de son voisin et principal rival marocain.
N’empêche, la diplomatie marocaine a fait preuve ces derniers temps, d’une grande ténacité sur le champ de bataille diplomatique autour du Sahara, aussi bien sur le continent africain que dans les instances de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de l’Union européenne.