Les délégations parlementaires libyennes de la Chambre des Représentants de Tobrouk et du Haut Conseil d’Etat de Tripoli ont achevé les travaux de leur 3ème round tenus les 4 et 5 novembre à Bouznika.
Il s’agit d’une séance de consultations dans le cadre des efforts déployés en vue de réussir les pourparlers libyens qui débuteront ce lundi à Tunis dans la perspective de mettre au point, une feuille de route pour de futures élections générales dans le pays.
Dans un communiqué conjoint lu jeudi dernier, à l’issue de cette réunion en présence du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, les participants ont exprimé “leur sincère reconnaissance et remerciements au Royaume du Maroc frère pour son hospitalité et les bons efforts qu’il déploie pour aider les Libyens à surmonter l’étape difficile que traverse le pays”.
Les deux parties au dialogue ont également affirmé l’importance pour le Haut Conseil d’Etat et la Chambre des représentants “d’assumer la responsabilité de maintenir la voie démocratique et d’incarner la pleine appropriation libyenne du processus politique, dans le dessein de réaliser les objectifs escomptés du dialogue, à leur tête l’unification des institutions de l’Etat et permettre au pouvoir exécutif de baliser le chemin vers la tenue d’élections législatives et présidentielles sur une base constitutionnelle”.
D’après le même communiqué, les deux parties se sont mis d’accord sur les mécanismes de prise de décision à travers le dialogue politique, et les critères juridiques et professionnels pour choisir les personnalités devant occuper les hautes fonctions dans le pouvoir exécutif, en plus des priorités de l’action de ce pouvoir lors de l’étape préliminaire.
Cette séance de consultations intervient après deux autres rounds tenus à Bouznika en septembre et octobre derniers et deux semaines environ après les rencontres à Rabat, du ministre marocain Nasser Bourita, avec le président du Haut Conseil d’Etat libyen, Khaled Al Mechri et le président de la Chambre des représentants, Aguila Saleh.
A signaler par ailleurs, que l’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, Stephanie Williams s’est dite dimanche «optimiste» pour les pourparlers libyens qui débutent ce lundi à Tunis, ajoutant que «nous avons besoin d’une feuille de route claire vers les élections», qui sont la solution pour imposer la «légitimité des différentes institutions» en Libye.