Environ 11.500 personnes auraient été contraintes de quitter leur domicile depuis fin octobre en raison des inondations qui ont envahi la capitale tchadienne, N’Djamena, d’après l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) qui appelle à une assistance financière urgente pour fournir rapidement des abris et une aide aux familles sinistrées.
«Il est maintenant urgent d’intensifier les efforts pour fournir rapidement des abris appropriés et une aide d’urgence aux victimes de la catastrophe, car il y a des préoccupations concernant la propagation de la Covid-19 dans les espaces de vie étroits ainsi que le risque de maladies d’origine hydrique endémiques dans la région», a déclaré mardi dans un communiqué, Anne Schaefer, cheffe de mission de l’OIM au Tchad.
L’agence onusienne explique que ces inondations, qui ont causé des dégâts catastrophiques au Tchad, sont le résultat de la montée des eaux qui a entraîné le débordement du fleuve Chari et une rupture de digue dans le neuvième district de N’Djamena.
En attendant la mobilisation des éventuels donateurs, l’OIM fournit, en coordination avec les autorités locales et la communauté humanitaire présente au Tchad, un soutien de premier plan à la gestion et au développement du site qui accueille les personnes déplacées, avec la construction d’abris, l’approvisionnement en eau, la mise à disposition de lampes solaires et la distribution d’articles non alimentaires. Mais les besoins restent pressants en matière d’alimentation, d’assainissement et d’éducation.