Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a tapé du poing sur la table concernant la grève déclenchée depuis le 13 juillet dans les régies financières, qui occasionne une baisse importante des recettes publiques.
Le chef de l’Etat a sommé, mercredi au cours d’une réunion au palais présidentiel, le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, les ministres en charge de l’Economie et du Budget, et les directeurs généraux des Impôts et de la Douane, de trouver une solution à cette situation.
Dans un communiqué publié à l’issue de la rencontre, la présidence indique que « soucieux de maintenir le dialogue avec les partenaires sociaux, le Président de la République a instruit le Premier Ministre de prendre toutes les dispositions nécessaires pour ramener la sérénité au sein des régies financières et de travailler à l’amélioration des conditions de travail des compatriotes ».
La Fédération des collecteurs des régies financières (FECOREFI) qui regroupe en son sein quatre administrations (Douanes, Trésor, Impôts et hydrocarbures), a lancé l’arrêt de travail illimité pour pousser le gouvernement à considérer ses revendications.
Elle exige des autorités la publication des résultats de l’audit du fichier servant au paiement de la Prime spéciale d’incitation à la performance (PSIP), la régularisation des situations administratives des agents qui travaillent depuis plusieurs années sans être embauchés, ainsi que le paiement de divers avantages financiers.