La République Coopérative du Guyana a annoncé, samedi, sa décision de retirer sa reconnaissance de la chimérique république sahraouie “RASD”, indique dans un communiqué, le ministère marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Dans une lettre adressée à son homologue marocain, Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Guyana, Hugh Hilton Todd, l’a informé que “le Gouvernement de Guyana ne va plus reconnaître” la pseudo “RASD”, ajoutant que Georgetown “apportera son soutien entier aux efforts des Nations Unies en vue d’une solution pacifique et mutuellement acceptable”.
Grâce à l’impulsion donnée par le Roi Mohammed VI, la dynamique internationale d’appui à la marocanité du Sahara se poursuit, à la mesure de l’érosion des reconnaissances de la fantomatique “république” autoproclamée par le Polisario, souligne le communiqué.
La République Coopérative du Guyana, qui avait reconnu l’entité fantomatique le 1er septembre 1979 et dont le retrait de sa reconnaissance coïncide avec la commémoration par le peuple marocain du 45ème anniversaire de la Marche Verte, est le 14ème pays d’Amérique Latine et des Caraïbes à avoir retiré sa reconnaissance à la prétendue «RASD» depuis 2010.
Dans son discours du 7 novembre consacré à la Marche Verte, le Roi du Maroc avait notamment relevé que 163 pays, représentant 85% des États membres des Nations Unies, ne reconnaissent pas l’entité factice, assurant que les membres de la communauté internationale refusent, dans leur grande majorité, de s’aligner sur les thèses des autres parties.
Cette orientation, a-t-il ajouté, «a été confortée par les grandes puissances qui, en la matière, ont adopté des positions constructives, notamment la conclusion de partenariats stratégiques et économiques incluant, sans exception ni réserve, les Provinces Sud du Royaume comme partie intégrante du territoire marocain».
A signaler à ce propos, que le front séparatiste Polisario a été lâché ces dernières années, par la plupart de ses grands alliés, hormis l’Algérie qui l’héberge et le finance et l’Afrique du Sud qui continuent à soutenir ouvertement l’entité sahraouie.