Le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, aurait l’intention de désigner très prochainement un nouvel Envoyé Personnel pour le Sahara occidental, en remplacement de son ancien émissaire allemand, Horst Köhler, qui avait démissionné de ses fonctions en mai 2019.
Selon des sources diplomatiques fiables à New-York, Guterres aurait déjà porté son choix sur l’ancien Premier Ministre roumain, Petre Roman, un homme politique jugé proche de la position marocaine, ce qui va exaspérer davantage les dirigeants algériens et leurs acolytes du Polisario.
Faut-il le rappeler, Petre Roman a participé au grand dam du Polisario et de l’Algérie, à de nombreuses sessions du Forum de Crans Montana, dont les organisateurs ont pris l’habitude ces dernières années, de le tenir dans la ville de Dakhla au sud-ouest du Sahara marocain.
Même dans ses déclarations publiques, l’ancien Premier ministre roumain affiche clairement son penchant en faveur de la proposition marocaine d’autonomie comme option pour le règlement définitif de ce litige territorial que le régime vert-kaki algérien s’efforce à faire perdurer.
Si le choix de Peter Roman venait à se confirmer, le régime algérien et la direction du Polisario seront une nouvelle fois enragés surtout qu’ils n’ont pas encore digéré le coup fatal et inattendu qui leur a été asséné le 10 décembre dernier, par le président américain, Donald Trump en proclamant officiellement la reconnaissance par les Etats-Unis, de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son Sahara Occidental.
Pour les observateurs avertis, la décision des Etats-Unis est la conséquence directe de l’entêtement des dirigeants algériens à vouloir coûte que coûte, faire pression sur l’ONU et son Conseil de Sécurité, pour faire ressusciter l’option désuète du «Référendum d’autodétermination» en rejetant toute autre option.
D’ailleurs, les mêmes observateurs affirment que c’est cet entêtement des généraux et des dirigeants algériens qui a conduit au gel des efforts de l’ONU de relancer les négociations d’une solution politique consensuelle entre le Maroc et les autres parties au conflit du Sahara, à savoir : l’Algérie et le Polisario considérés comme parties-prenantes et la Mauritanie en tant que pays observateur. La balle est donc dans le camp d’Alger.