Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, réélu dès le premier tour lors de la présidentielle du 22 novembre avec 57,74% des voix, a été investi ce lundi à Ouagadougou pour un second et dernier mandat de cinq ans comme le prévoit la Constitution.
« Je jure devant le peuple burkinabè et sur mon honneur, de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso », a déclaré le chef de l’Etat devant le Conseil constitutionnel.
Après avoir prêté serment devant le Conseil constitutionnel, le président a salué les mémoires des martyrs de l’Insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014 et du Coup d’Etat de septembre 2015 et pris plusieurs engagements touchant, entre autres, à la lutte contre le terrorisme, la réconciliation nationale et la lutte contre la corruption.
« J’entends atteindre les objectifs suivants : gagner le pari de la sécurité, de la stabilité notre pays et assurer le retour des déplacés, renforcer la démocratie, réconcilier les Burkinabè et consolider la paix et la cohésion sociale », a-t-il déclaré.
Il a promis également « refonder une véritable administration des services publiques sur la base d’une culture des résultats, renforcer les investissements pour le bien-être social, asseoir l’économie du savoir et bâtir l’école de demain ».
Le Président a invité ses compatriotes à se mettre immédiatement au travail. « Nous devons oser le changement maintenant pour garantir un futur désirable », a indiqué Roch Kaboré, ajoutant que chaque Burkinabè de l’intérieur comme de l’extérieur devrait s’engager « à s’investir résolument dans cette quête commune pour placer et maintenir le Burkina Faso sur une trajectoire de progrès ».
La cérémonie d’investiture a enregistré la présence d’une dizaine de chefs d’Etat africains et de 1200 invités. Plusieurs leaders de l’opposition étaient également présents, dont le nouveau chef de file Eddie Komboïgo, président du parti fondé par l’ancien chef d’Etat Blaise Compaoré.