Plusieurs médias français estiment qu’une transaction militaire de plusieurs milliards d’euros serait sur le point d’être conclue entre les autorités égyptiennes et la France au sujet de la vente de plusieurs avions de combats et d’une frégate multi missions.
D’après certaines sources proches du dossier, ce marché qui serait évalué entre 3 et 6 milliards d’euros, permettrait d’équiper l’armée égyptienne de 24 avions de combats de type Rafale ainsi que d’une frégate multi missions FREMM.
Les spécialistes estiment que si les discussions venaient à aboutir dès la semaine prochaine, ce serait l’accord de vente d’armement le plus rapide conclu par le ministère de la défense français.
En effet, après seulement 3 mois de tractations, la France et l’Egypte seraient sur le point d’entériner cet accord militaire, ce qui placerait de facto le Qatar et l’Inde en seconde position avec leurs négociations en cours sur les achats respectifs de 36 et 126 appareils militaires français.
Pour sa part, le fabricant du Rafale, Dassault Aviation, n’a pas encore souhaité faire de commentaire sur cette transaction malgré les nombreuses preuves concrètes de ces dernières semaines.
Plusieurs sources concordantes mais néanmoins anonymes, ont affirmé que la délégation militaire égyptienne, arrivée en début de semaine à Paris, a accepté que l’assureur-crédit Coface garantisse ces contrats de vente à hauteur d’environ 50%, au lieu des 80 ou 90% demandés par le Caire précédemment. Toutefois, l’étape décisive de la réalisation des contrats sera le versement de l’acompte par l’Egypte, évalué à environ un demi-milliard d’euros.
Par conséquent, si l’Egypte venait à signer cet accord militaire, elle deviendrait ainsi le premier client à l’étranger du Rafale. Le flop à l’exportation de l’avion de combat Rafale marquerait donc un renouveau pour le ministère de la défense français, qui a cherché pendant plusieurs années à vendre les Rafales sur les marchés étrangers.