Des observateurs internationaux et régionaux ont salué, mardi lors d’un point de presse, le calme et l’ordre qui ont caractérisé le double scrutin législatif et présidentiel, tenu le 27 décembre dernier au Niger.
Il s’agit des missions d’observation électorale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Ces missions ont signalé que « le tri, le dépouillement, le décompte des bulletins de vote, ainsi que la publication des résultats dans les bureaux de vote, ont été effectués de manière professionnelle, transparente et crédible et sous la supervision d’agents des partis concernés et d’observateurs ».
La garantie du secret de vote dans tous les bureaux de vote ou encore les dispositions prises pour faciliter le vote des personnes âgées ou à mobilité réduite, sont d’autres faits encourageants signalés avec satisfaction.
Les observateurs ont relevé malgré tout quelques dysfonctionnements qui ne sont pas, précisent-ils, de nature à remettre en cause le double scrutin. Il s’agit entre autres du retard enregistré à l’ouverture de plusieurs bureaux visités, ainsi que du non affichage des listes des électeurs devant les bureaux de vote.
Les Etats-Unis, par la voix de leur ambassade au Niger, ont également félicité les autorités nigériennes pour l’organisation de ces élections, ainsi que les électeurs.
« Nous saluons et apprécions le travail acharné et la conduite pacifique des électeurs nigériens, des organisateurs électoraux, des partis politiques, de la société civile et des forces de sécurité dans le déroulement de cette élection dans des conditions sûres malgré les risques posés par l’insécurité et le Covid », souligne un communiqué de la représentation diplomatique.
L’ambassade a encouragé, dans la foulée, « toutes les parties prenantes, quelle que soit leur appartenance politique, à travailler ensemble dans l’intérêt commun du peuple nigérien et à faire en sorte que toutes les futures élections soient libres, crédibles, justes, sûres, inclusives et participatives ».
7,4 millions d’électeurs sur 23 millions d’habitants étaient attendus aux urnes pour choisir leurs députés et leur président. Le chef d’Etat sortant, Mahamadou Issoufou a refusé de se lancer à nouveau dans la course, après ses deux mandats prévus par la loi. Trente candidats étaient en lice. Les Nigériens prennent leur mal en patience, attendant la proclamation des résultats.