Le petit arsenal a été détruit en présence des autorités et des militaires de l’ONU.
Au total, 29 armes de guerre, une lance-roquette, 23 chargeurs à minutions et 200 minutions qui ont toutes été brûlées à Walungu dans le sud kivu à l’Est de RDC, en présence des autorités provinciales et les membres de la Monusco. Ces armes ont été collectées en décembre dernier auprès des rebelles Hutu rwandais de FDLR.
Le maire de la ville de Walungu Dominique Bofondo qui assistait à la cérémonie de destruction des armes a déclaré qu’il ne suffit pas seulement pour les FDLR de remettre les armes, mais ils doivent être rapatriés au Rwanda. La RDC compte en effet 1400 FDLR établis sur son territoire. Seulement 150 ont pu se rendre aux autorités locales et se disent prêts pour le retour au bercail.
Selon certains experts militaires, les armes rendues par les rebelles rwandais ne sont pas de bonne qualité. Elles étaient donc hors d’usage. Le gouverneur du sud Kivu, Marcellin Chishambo a pour sa part demandé aux populations civiles de la région de rendre elles aussi les armes qu’elles détiennent illégalement. « Il ne s’agit pas seulement de s’intéresser aux armes des étrangers qui ont insécurisé le territoire. Il faut aussi penser aux armes de nos enfants qui parfois ont été en contact avec eux », a indiqué le gouverneur.
Cette destruction d’armes a eu lieu pendant que les forces armées de RDC appuyées par les éléments de la Monusco délogent les rebelles des FDLR tapis dans les montagnes de l’Est. L’opération militaire fait suite à la résistance des FDLR qui ne se sont pas rendus aux forces des Nations Unies tel que décidé par la Conférence des grands Lacs.