Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, a prêté serment ce jeudi 7 janvier pour un second mandat de 4 ans à la tête de son pays.
«Moi, Nana Addo-Dankwa Akufo-Addo, jure au nom du Tout-Puissant, que je conduirai le pays sur la voie de la vérité et dans la foi et le respect de la Constitution », a déclaré le Président, devant les membres de la Cour constitutionnelle.
La cérémonie d’investiture à Accra a enregistré, entre autres, la présence de plusieurs chefs d’Etat ouest-africains dont le togolais Faure Gnassingbé, le guinéen Alpha Condé, le sénégalais Macky Sall et le bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló.
Nana Akufo-Addo avait remporté la présidentielle du 7 décembre 2020 dès le premier tour, avec 51,48 % des voix, selon les résultats officiels.
Mais l’ancien président John Mahama, arrivé deuxième avec plus de 400 mille voix de différence, a toujours contesté ces résultats, dénonçant plusieurs irrégularités. Saisie, la justice avait rejeté son recours.
Mercredi 6 janvier, à la veille de l’investiture du président élu, des échauffourées ont eu lieu au sein du Parlement. Les députés du Congrès national démocratique (NDC, opposition) et du Nouveau parti patriotique (NPP, au pouvoir) se sont engagés dans une bagarre à la suite d’un désaccord sur l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale. Des soldats ont dû intervenir pour ramener le calme.
Coïncidence ou non, le président Akufo-Addo a eu à exhorter les parlementaires, à l’occasion du dernier discours de son premier mandat, à s’unir et à tenir compte, dans le respect mutuel, des avis des uns et des autres. Le NDC et le NPP disposent du même nombre de députés dans le Parlement nouvellement élu.