A partir de ce lundi 9 Février, les travailleurs des administrations publiques gabonaises regroupé au sein du mouvement « Dynamique Unitaire » débute une grève illimitée selon leur porte-parole Mme Pulchérie Mateya.
Libreville se réveillera peut-être encore avec une énième grève, cette fois-ci dirigé par un regroupement de 50 syndicats, tous issus de la tranche des fonctionnaires de l’Etat.
En effet, après leur assemblée générale tenue le samedi dernier, la coalition des fonctionnaires de l’administration publique ont publié par communiqué de grève.
« Toute l’administration publique fait ici et maintenant de façon solennelle la déclaration officielle d’entrer en grève générale illimitée de tous les agents publics dès ce lundi 9 février 2015 », a déclaré Pulchérie Mateya, porte-parole du mouvement syndicale.
Le premier ministre Gabonais, M. Daniel Ona Onda, avait portant reçu leur préavis de grève depuis le 26 janvier dernier, pour un délai de 8 jours. Ce qui est largement dépassé selon un syndicaliste. Mais ayant pris note de cette grève illimitée il est possible qu’il reçoive alors tous les syndicalistes ce lundi à la mi-journée.
Cette grève touchera toutes les universités, les grandes écoles, les hôpitaux, les écoles primaires publiques et toutes les administrations, assure Jean Rémy Yama, président du collectif Dynamique unitaire. Pour M. Yama, cette grève est la décision de tous les syndicats et la responsabilité est à imputer au gouvernement.
Par ailleurs les syndicats reprochent au gouvernement de ne pas appliquer le nouveau système de rémunération à savoir le nouveau SMIG à 300 000FCFA alors que l’actuel est de 80 000 FCFA. Ensuite le nouveau mode de calcul de la pension de retraite qui tarde à se mettre en place et enfin, la mise en place de l’indemnité de service rendu.
Pour assurer la continuité de l’administration est service minimum sera néanmoins assuré rassure M. Yama.