Après le lynchage anachronique des médias algériens qui dure depuis longtemps, c’est au tour du ministère algérien de la Défense de prendre le relais en se fendant d’un communiqué accusateur à l’endroit des institutions marocaines, en lieu et place de la présidence et du département des affaires étrangères qui sont plus habilités à de telles sorties.
Dans son communiqué largement relayé par les médias à sa botte, le ministère algérien de la défense prétend que « certaines parties et porte-voix de la discorde ont relayé via leurs pages et comptes subversifs sur les réseaux sociaux, des allégations dénuées de tout fondement ».
En réalité, les galonnés algériens, sous la coupole du général Chanegriha, sont tellement aveuglés par leur arrogance, leur complexe d’infériorité et leur strabisme aggravé qui les empêchent d’admettre la cuisante défaite que leur inflige le Maroc.
Ils ont de ce fait oublié que le peuple algérien qu’ils saluent, continue de battre le pavé par centaines de milliers pour exiger le départ illico-presto du régime vert-kaki qui tient les vraies commandes du pays depuis son indépendance.
Cité par un média algérien, un diplomate occidental basé à Alger a étalé dans une note adressée dernièrement à la Commission Européenne à Bruxelles, les quatre vérités sur les vrais maux dont souffrent ce pays et ses populations civiles.
Dans sa note, le diplomate relève entre autres, les «pratiques liberticides du régime algérien et leurs mécanismes sournois de la répression politique», soulignant que «pour ne pas se retrouver sur le banc des accusés, le régime algérien a établi une stratégie d’arrestations massives, visant à asphyxier les espaces de dialogue, à réduire la presse et à intimider les militants».
Les quelques mesures d’apaisements prises récemment par la présidence et la justice sont toujours sous les ordres de la junte militaire.
Les dirigeants civils sous les ordres des militaires, multiplient à travers leurs relais médiatiques, leur acharnement frénétique contre le Maroc et ses symboles, non pas pour défendre les causes du Polisario, mais c’est surtout pour détourner l’attention des Algériens sur les crises profondes qui rongent le pays.