Le Maroc a condamné fermement vendredi dernier, «l’appropriation par l’Afrique du sud du lexique mensonger du groupe armé séparatiste polisario, dans sa lettre au Conseil de sécurité du 18 février 2021 au sujet de la situation au Sahara marocain ».
« N’en déplaise à la mission sud-africaine, l’émancipation politique, le développement socio-économique et le respect des droits de l’homme au Sahara marocain, sont de loin bien meilleurs qu’en Afrique du sud », a souligné l’ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale.
Dans une nouvelle lettre adressée à la présidente du Conseil de sécurité (C.S), Barbara Woodward, ambassadrice du Royaume-Uni et dont copie a été transmises aux membres du C.S qui l’a publiée en tant que document officiel, le diplomate marocain affirme que «la mission permanente de l’Afrique du sud à l’ONU, s’obstine dans son instrumentalisation politique du Conseil de sécurité, en lui adressant une lettre émanant d’un pseudo président, d’une entité fictive, et en faisant siennes des allégations fallacieuses sur la situation au Sahara marocain ».
L’ambassadeur Hilale assure que la volonté de Pretoria de «vouloir induire le Conseil de sécurité en erreur, ne change et ne changera en rien le fait que l’Organisation des Nations unies, dans toutes ses composantes, n’accorde aucune reconnaissance, ni de fait, ni de juré, à cette entité fantoche, ou à son soi-disant +président+ » (Brahim Ghali, NDLR).
«En cautionnant l’usurpation de fonction par ce président imaginaire, qui n’est en réalité que le +chef+ despotique d’un groupe armé séparatiste, l’Afrique du sud agit en violation flagrante des règles, procédures et éthiques qui président aux travaux du Conseil de sécurité, ainsi que de la lettre et l’esprit des résolutions et décisions des Nations unies», a encore martelé, Omar Hilale.
L’ambassadeur du Maroc a rappelé dans sa lettre, que le soi-disant « président » de la chimérique république sahraouie «RASD» fait de surcroît, l’objet d’un mandat d’arrêt émis par l’Audience nationale espagnole pour torture, traitements inhumains, viol et graves atteintes aux droits de l’homme.
Pour conclure, Omar Hilale a souligné que malgré les tentatives récurrentes de Pretoria de «lui donner une légitimité, ni ce tortionnaire des camps de Tindouf, ni sa soi-disant +république+ tindoufienne, n’ont été, ne sont, et ne seront jamais des interlocuteurs des Nations unies».