Le ministre des Affaires étrangères de Zambie, Joseph Malanji, actuellement en visite au Maroc, a confirmé ce vendredi, le maintien du consulat général de la Zambie à Laâyoune, apportant ainsi un démenti sans équivoque aux allégations mensongères et à la propagande délirante des médias de l’Algérie.
Lors d’un point de presse tenu par le ministre zambien Joseph Malanji, à l’issue de son entretien avec son homologue marocain, Nasser Bourita, a clarifié la position de son pays sur le dossier du Sahara en affirmant que « la Zambie réagit de manière éclairée et souveraine et aucunement en réaction à l’effervescence sur les réseaux sociaux ».
« Et comme vous le savez, a-t-il dit, ce consulat reste ouvert dans ce pays », contrairement aux allégations de la presse algérienne disant que Lusaka allait faire machine arrière et fermer sa représentation à Laâyoune.
«Nous sommes ravis que les relations entre nos deux pays aient continué à se renforcer bilatéralement mais aussi multilatéralement, depuis la visite à Lusaka de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2017», s’est félicité le chef de la diplomatie de la Zambie, qui a présenté à son homologue marocain et aux journalistes présents, le Chargé d’affaires de l’ambassade de son pays à Rabat, Eliphas Chinyonga et le nouveau consul général de la Zambie à Laâyoune, Kelvin Malisase.
Pour rappel, la Zambie avait ouvert, le 24 octobre, son ambassade à Rabat, et trois jours plus tard elle a inauguré son consulat général à Laâyoune.
« Je suis au Maroc en ma qualité de ministre des Affaires étrangères de Zambie. C’est pour nous un moyen d’affirmer notre position sur ce dossier à d’autres parties qui ne seraient pas satisfaites de notre soutien de l’intégrité territoriale du Maroc », a souligné Joseph Malanji mettant un terme aux gesticulation des Algériens et de leurs acolytes à Tindouf.
Le Burundi avait lui aussi démenti les fausses informations colportées par la presse algérienne et le Polisario. Le 25 février à Rabat, après une rencontre avec son homologue marocain, le ministre burundais des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, Albert Shingiro a réitéré l’appui de son pays à l’intégrité territoriale du Maroc et à son unité nationale conformément à la Charte des Nations Unies.
Il a de même, réaffirmé le soutien du Burundi à l’exclusivité du règlement du dossier du Sahara par les Nations Unies à travers le plan d’autonomie, comme seule solution à ce différend territorial.