Le ministère de la Santé en République démocratique du Congo (RDC) a annoncé, samedi 15 mars dans un communiqué, le report à une date ultérieure du lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19, après la réception de 1,7 million de doses AstraZeneca offerts par le dispositif COVAX.
« Nous avons fait une planification par rapport à la campagne de vaccination qui devrait d’ailleurs commencer le 15 mars 2021, mais malheureusement juste avant, il y a eu des pays qui ont suspendu par précaution la vaccination chez eux parce qu’on a remarqué qu’il y avait des problèmes de thrombose et aussi de décès. Jusqu’à aujourd’hui, il n’y a pas de preuves que ces problèmes sont liés au vaccin », a expliqué le ministre de la Santé, Eteni Longondo.
« Par mesure de précaution, il a été décidé du report de la date du lancement de la vaccination en RDC », a insisté le ministre. La RDC veut attendre les indications des experts au niveau national et international, après ces rapports notifiant des troubles de la coagulation sanguine chez des personnes inoculées avec le vaccin Astra Zeneca.
La démarche est d’attendre que « les équipes scientifiques ici puissent analyser les données et que les équipes des pays scandinaves puissent arriver à une conclusion. Au cas où il n’y a pas de relation de cause à effet par rapport à ce vaccin… Moi, je crois que nous allons lancer la vaccination », a poursuivi le ministre qui espère que la nouvelle date pour la campagne de vaccination sera annoncée incessamment.
Quelques pays en Europe du nord, comme le Danemark, l’Islande et la Norvège, ont, en effet, dû suspendre provisoirement l’utilisation de ce vaccin, en raison des doutes signalés.
De son côté, l’OMS qui pilote le mécanisme COVAX, assure toujours qu’il « n’y a pas de raison de ne pas utiliser » le vaccin remis en cause.