Seulement neuf survivants ont pu être secourus du naufrage des côtes italiennes.
Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale des migrations (OIM) ont déploré mercredi la disparition d’au moins 300 migrants partis samedi de Libye et qui tentaient de rallier les côtes italiennes de Lampedusa.
Trois embarcations sont parties de Libye pour l’Europe avec plus de 300 passagers à bord, indiquent les deux organisations qui sont toujours à la recherche des disparus. Bien que les chances de retrouver les survivants en pleine mer soient très moindres. Sur le troisième zodiac, quelque 76 migrants africains ont été secourus par les garde-côtes italiens. Mais 29 personnes avaient déjà péri face à la violence de la mer. Nombreux ont ensuite succombés de froid malgré le secours apporté.
Les deux premiers zodiacs partis eux aussi des côtes libyennes ont chaviré face aux vagues atteignant les dix mètres de hauteur, selon le témoignage des survivants. Ces survivants expliquent qu’ils viennent de Sénégal et de Mali principalement. Au moins 203 personnes ont alors disparu en mer, dans le canal de Sicile, précisent les secouristes italiens.
Selon les témoignages concordants, un quatrième zodiac serait également parti des côtes libyennes le même samedi. Les recherches se poursuivent pour repérer le bateau. Les garde-côtes mettent en avant des bateaux trop chargés de migrants ainsi que des voyages en plein hiver comme cause de cet énième drame dans la méditerranée. La météo rend difficile les opérations de recherche des disparus, a indiqué le HCR.