Des sources médiatiques algériennes se font l’écho du « malaise » qui règne, en ce moment, au sein du cabinet du premier ministre Abdelaziz Djerad, soulignant que « ses propres collaborateurs l’accusent d’être préoccupé uniquement par sa propre carrière », au lieu de s’intéresser aux problèmes « concrets » et « graves » de l’Algérie.
Pour appuyer leurs propos, ces médias indiquent que les services de la Primature demeurent totalement « incapables » de traiter « efficacement les requêtes importantes », en raison de l’agenda centré principalement sur « les intérêts personnels d’Abdelaziz Djerad ». Pour eux, cette attitude « désinvolte » reflète « le profond égoïsme d’un Djerad soucieux uniquement de sa petite personne ».
Une attitude d’autant plus incompréhensible que tous les voyants de l’économie sont au rouge. Les exportations d’hydrocarbures qui représentent l’essentiel des ressources de l’État, sont en chute libre.
Ainsi, une grave crise économique et sociale s’est greffée sur la profonde crise politique qui secoue le pays. Les manifestations populaires du Hirak organisées en masse chaque vendredi, donnent des sueurs froides au régime.
Plus particulièrement au général Said Chengriha, chef d’état-major de l’armée et homme fort du pays, qui supporte de plus en plus mal le slogan « Un État civil et non militaire » scandé par les manifestants.