Le Congrès Mondial Amazigh (CMA) a vivement dénoncé le projet d’exploitation en territoire kabyle d’une mine pour extraire du zinc, du plomb et divers autres minerais, par la compagnie australienne Terramin, par le biais de sa filiale en Algérie, Western Mediterranean Zinc Spa (WMZ).
Dans une lettre adressée au président de Terramin, compagnie basée en Australia, Feng Sheng, et au Directeur de sa filiale en Algérie WMZ, Michael H. Kennedy, le Congrès Mondial Amazigh rappelle que la zone géographique concernée par ce projet « se trouve sur le territoire de la Kabylie, un territoire qui appartient au peuple autochtone Kabyle ».
« En conséquence, rien ne peut être entrepris dans ce territoire sans l’accord de ses habitants autochtones et ce, conformément au droit international », insiste le CMA, une organisation internationale non gouvernementale de protection et de promotion des droits des Amazighs.
En l’état actuel des choses et « du point de vue de la légalité internationale, rien ne peut être entrepris par votre filiale WMZ, ni à Tala-Hemza, ni à Amizur, ni nulle part en Kabylie. Le fait que votre projet soit autorisé et soutenu par le gouvernement algérien, ne protège en rien vos intérêts car lui-même viole les lois internationales relatives aux peuples autochtones, bien qu’il les aient ratifiées », souligne le CMA.