L’automatisation des taches dans le secteur pétrolier, accélérée par la pandémie de Covid-19, menace des emplois, prévient dans une étude, Rystad Energy, une société indépendante de recherche énergétique et de veille économique.
L’automatisation, ajoute la même source, a été particulièrement considérée comme une alternative à la présence de travailleurs sur les sites de production notamment dans l’amont et les opérateurs voulaient aussi s’en servir pour faire des économies dans un contexte de faiblesse des prix.
Selon les résultats de cette une étude de Rystad Energy, «au moins deux travailleurs sur dix dans le secteur pétrolier à l’échelle mondiale, pourraient être remplacés par l’automatisation au cours des dix prochaines années».
Le rapport cite l’exemple des Etats-Unis, où le secteur risque de se séparer de plus de 100.000 travailleurs, ce qui impliquerait des économies de plus de 7 milliards de dollars en salaires.
«Même lorsque le ralentissement lié à la Covid-19 sera enfin passé, les opérateurs devront continuer à explorer de nouvelles voies pour réduire les coûts» de production, a fait noter Sumit Yadav, analyste chez Rystad Energy, relevant la présence de certains obstacles à surmonter, notamment les approbations réglementaires ainsi que la résistance des organisations syndicales.
Dans son étude, Rystad Energy indique que les emplois les plus menacés sont surtout ceux du domaine du forage, du soutien opérationnel et de la maintenance.
Autrement dit, à cette allure, on peut affirmer sans se tromper que les robots vont à l’avenir mettre les humains au chômage.