L’Iran cherche toujours à déstabiliser les États pro-occidentaux, y compris le Maroc où il tente régulièrement d’infiltrer des agents, comme il l’a fait avec le libanais du IHizbollah brahim Youssef, selon Nationalinterest.org.
Les services de renseignement marocains ont arrêté un ressortissant libanais de 57 ans à son entrée dans le pays le 6 janvier.
Ce libanais, avec un nom d’empreint d’Ibrahim Youssef, membre du Hezbollah était en possession de plusieurs passeports et cartes d’identité européens déclarés volés.
Le Hezbollah et l’Iran ont une longue expérience de la falsification de documents et titres de voyage.
En 2014, un agent de l’Organisation de la sécurité extérieure du Hezbollah, Mohammad Amadar, a été arrêté au Pérou, soupçonné de comploter une attaque terroriste à Lima. Il était entré dans le pays avec un faux passeport de la Sierra Leone.
En 2019, les autorités argentines ont arrêté deux Iraniens qui étaient entrés dans le pays avec de faux passeports israéliens.
Selon les renseignements argentins, les deux personnes se trouvaient en Es pagne. Quelques mois plus tard, deux autres Iraniens munis de faux passeports ont été arrêtés en Équateur.
Le 6 janvier, c’est le libanais Ibrahim youssef qui se fait donc prendre au Maroc.
Que faisait un agent du Hezbollah avec de faux documents au Maroc?
L’Iran cherche depuis toujours à déstabiliser le Maroc, a souligné Emanuele OTTOLENGHI, chercheur au sein de la Fondation pour la défense des démocraties, à Washington.
L’Iran a envoyé de hauts responsables du Hezbollah et des armes au Front Polisario installé en Algérie.
Et puis, il y a les accords d’Abraham, les accords de paix historiques que l’administration Trump a négociés entre les pays arabes, y compris le Maroc, et Israël, au grand dam de Téhéran.
L’arrivée d’un agent du Hezbollah en janvier, moins d’un mois après la normalisation des relations entre Jérusalem et Rabat, n’est peut-être pas une coïncidence, d’autant plus que, à peine deux mois plus tôt, les dirigeants du Polisario ont mis fin à une trêve de trois décennies avec le Maroc, ce qui pourrait rallumer la tension dans la région.
L’Algérie a rendu la monnaie de ce soutien iranien à de nombreuses reprises, le plus récemment en mai 2020, lorsqu’elle a permis à des avions iraniens de faire le plein à Alger en route vers le Venezuela.
L’Iran, à travers l’Algérie et son organisation terroriste le polisario, espère déclencher une guerre asymétrique contre le Royaume, à travers des attaques terroristes.