Le roi du Maroc, Mohammed VI a assuré le Roi Abdallah II de Jordanie, lors d’un entretien téléphonique ce dimanche 4 avril, de sa pleine solidarité avec le Royaume de Jordanie confronté à une tentative de déstabilisation, a-t-on appris de source officielle à Rabat
Le Roi Mohammed VI, a eu dimanche tôt le matin un entretien téléphonique avec son frère, le Roi Abdallah II Ibn Al Hussein du Royaume Hachémite de Jordanie, indique un communiqué du Cabinet royal, précisant que l’entretien téléphonique «a été l’occasion de rassurer Sa Majesté le Roi de la situation sur la base des données que le Souverain jordanien a partagées avec Sa Majesté le Roi».
Le Roi Mohammed VI a été le premier Chef d’Etat à prendre contact avec le souverain jordanien auquel il a exprimé son soutien et «réitéré Sa solidarité entière et naturelle avec la Jordanie sœur et le soutien total de Sa Majesté à toutes les décisions prises par Sa Majesté le Roi Abdallah II pour consolider la sécurité et la stabilité», ajoute la même source.
Le Cabinet Royal souligne enfin dans son communiqué, que «cet entretien téléphonique intervient en concrétisation des forts liens historiques et familiaux unissant les deux Souverains et les deux Familles royales, et des liens entre les deux pays et les deux peuples frères ».
De son côté, le ministère marocain des Affaires étrangères a souligné dans un autre communiqué publié le même jour, que le Royaume du Maroc a exprimé ce dimanche, «son soutien total aux décisions prises par le Roi Abdallah II Ibn Al Hussein, souverain du Royaume hachémite de Jordanie, pour garantir la stabilité et la sécurité de la Jordanie».
Le Maroc a réagi à l’instar des Etats-Unis et d’autres pays arabes, notamment l’Arabie saoudite et l’Egypte, pour soutenir les décisions prises par le Roi Abdallah II Ibn Al Hussein visant à garantir la stabilité et la sécurité en Jordanie, suite à une tentative de déstabilisation du pays.
Les autorités jordaniennes ont annoncé, ce samedi, l’arrestation d’un ancien conseiller du roi Abdallah II et d’un certain nombre d’autres personnes pour «des raisons de sécurité».