Le Conseil d’administration du FMI a approuvé ce week-end un soutien financier de l’ordre de 2,34 milliards de dollars en faveur du Kenya, accordé dans le cadre du dispositif de Facilité élargie de crédit (FEC) et de la Facilité élargie de financement (FEP).
L’aide qui s’étalera sur trois ans environ devra «répondre au besoin urgent de réduction de la vulnérabilité de la dette», précise l’institution financière dans un communiqué. Dans l’immédiat, ce pays d’Afrique de l’Est bénéficiera d’un décaissement de 307,5 millions de dollars.
«La dette du Kenya reste soutenable, mais elle court un risque élevé de surendettement (…) Les besoins de financement budgétaire et de la balance des paiements restent importants à moyen terme», souligne le FMI.
L’institution précise que ce programme accordé est «un signal fort de soutien et de confiance», quoi qu’il comporte « des risques notables, notamment en raison de l’incertitude quant à la trajectoire de la pandémie».
Vraisemblablement, le FMI serait encouragé par le fait que «les autorités kényanes ont fait preuve d’un engagement ferme en faveur des réformes fiscales pendant ce choc mondial sans précédent. Le Fonds estime que «les perspectives à moyen terme du Kenya restent positives».
En mai 2020, Nairobi a reçu une aide d’urgence de 739 millions de dollars, de la même institution, pour faire face à la pandémie de Covid-19.
Le Kenya figure parmi les pays subsahariens qui devraient connaître un rebondissement économique important cette année. Après une contraction de 0,1 % enregistrée en 2020, le FMI prévoit une croissance de 7,6 % en 2021 et de 5,7 % en 2022 pour ce pays.