L’armée nigérienne a confirmé jeudi la neutralisation dans la région du lac Tchad de centaines d’activistes rebelles appartenant à la secte terroriste Boko Haram, soit une semaine seulement après le début de l’offensive anti-terroriste.
Selon l’armée nigérienne, depuis le 6 février dernier, date à laquelle le gouvernement a lancé une offensive militaire contre les positions de l’organisation islamiste Boko Haram, plus de 260 combattants rebelles ont été tués.
Le colonel Moustafa Michel Ledru, porte-parole des forces de sécurité nigériennes, a également souligné dans un communiqué qu’un certain nombre de combattants rebelles appartenant à Boko Haram, avaient été arrêtés et que des armements avaient été saisis, sans donner davantage de détails.
Les services de sécurité nigériens ont par ailleurs annoncé dans une localité du sud-est du pays, l’arrestation de Kaka Bonou, un des puissants chefs rebelles qui était notamment connu par les autorités pour sa participation présumée dans des trafics de marchandises volées.
Face à ces attaques ciblées et l’arrestation de nombreux djihadistes, l’organisation terroriste régionale a, à plusieurs reprises cette semaine, lancé des attaques contre les pays de la région et notamment le Niger. A l’exemple de la ville de Diffa, située dans l’extrême sud-est du Niger et qui a été mise en état de siège par Boko Haram. D’autres villes du sud-est du pays ont également souffert des assauts rebelles répétés de ces deniers jours.
Plusieurs pays de la région du lac Tchad participent également à cette lutte armée contre Boko Haram. Le Tchad, le Cameroun, le Benin et surtout le Nigeria ont d’ores et déjà lancé plusieurs attaques des positions de la secte terroriste. Cependant, la principale nouveauté a été l’annonce jeudi par la France de son soutien futur à la lutte contre Boko Haram si l’un des pays de la région demandait des renforts. Le commandement militaire français a dans ce sens annoncé qu’il effectuait régulièrement des vols de reconnaissance dans cette région.