Une vingtaine de dirigeants africains ont honoré de leur présence la cérémonie d’investiture et de prestation de serment du président congolais, Dénis sassou Nguesso, qui a eu lieu vendredi 16 avril à Brazzaville.
Il s’agit des présidents angolais, burkinabè, burundais, centrafricain, ivoirien, éthiopien, ghanéen, équato-guinéen, libérien, mauritanien, malien, namibien, nigérien, sénégalais, tchadien, togolais, ainsi que de la République démocratique du Congo.
Sachant que le Cameroun, le Gabon, le Rwanda, l’Afrique du Sud, ainsi que l’Algérie ont été représentés par leurs Premiers ministres ou un responsable de haut rang.
Agé de 77 ans, Sassou Nguesso a été réélu dès le premier tour de la présidentielle du 21 mars, avec 88,40 % des voix pour un quatrième mandat. Il a déjà passé plus de 30 ans au pouvoir.
Le jour du scrutin, son principal challenger, Guy-Brice Parfait Kolélas, a succombé des suites de la Covid-19. Certains opposants ont tenté de faire annuler l’élection, se basant sur la Constitution, mais la Commission électorale a précisé que la loi était mal interprétée à ce sujet par l’opposition.
Le Congo, riche en pétrole, est compté parmi les pays pauvre au monde. Pendant sa campagne électorale, le chef de l’Etat a prôné la diversification économique pour ne plus dépendre de l’or.
Pendant son discours d’investiture, il a fait plusieurs promesses dont la lutte contre la corruption (« politique de tolérance zéro »). Qu’à cela ne tienne, aussi bien le président lui-même que ses proches sont souvent accusés de détournements de fonds publics par différentes ONG.