Le président américain, Joe Biden, donnera ce jeudi le coup d’envoi du Sommet virtuel des dirigeants, qu’il organise avec l’objectif d’insuffler un nouvel élan à l’Accord de Paris sur le climat militant pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
A l’opposé de son prédécesseur Donald Trump qui avait fait sortir les Etats-Unis de l’accord de Paris, Joe Biden, qui avait promis le retour au sein de cet accord, veut encourager les principales économies du monde à poursuivre leurs efforts dans ce cadre.
Ce Sommet coïncide avec la « Journée internationale de la Terre nourricière » commémorée chaque 22 avril par les Nations unies. Le thème choisi pour cette année est « Restaurer notre Terre ».
En dehors des dirigeants des grands pays pollueurs à l’échelle mondiale, Biden a invité cinq chefs d’Etat africains, notamment le congolais Félix Tshisekedi, également président en exercice de l’Union africaine, le sud-africain Cyril Ramaphosa, le gabonais Ali Bongo Ondimba, le kenyan Uhuru Kenyatta et le nigérian Muhammadu Buhari.
Ces pays africains sont considérés comme des « champions du climat » qui se sont distingués par leurs actions en faveur des économies vertes. La Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Vera Songwe, a estimé que leur invitation est un signe de reconnaissance de leur bilan en tant que champions des idéaux collectifs de l’action climatique panafricaine.
Dans une tribune publiée mardi, la veille du Sommet et de la Journée de la Terre, le chef de l’ONU a réclamé des mesures courageuses de la part de toutes les nations. « En cette année charnière pour l’humanité, l’heure est venue de prendre des mesures courageuses en faveur du climat », a-t-il indiqué.
Tout en se félicitant de la volonté des grandes économies à diminuer considérablement les émissions nettes de gaz à effet de serre, Guterres a affirmé aussi qu’« il est urgent que chaque pays, chaque ville, chaque entreprise et chaque institution financière rejoigne cette coalition et adopte des plans concrets pour arriver à zéro émission nette ».
Selon le patron de l’ONU, « le temps presse ». Et de poursuivre, « en cette Journée de la Terre et au cours des mois déterminants qui suivront, je demande instamment à toutes les nations et à tous les peuples de se montrer à la hauteur de ce moment ».