Après la rencontre des chefs d’Etat de la CEEAC pour une stratégie commune contre Boko Haram, un fonds de 50 milliards a été décidé en vue de soutient des efforts militaires a annoncé un communiqué ce lundi 16 Février depuis Yaoundé au Cameroun.
Comme cela avait annoncé ce sommet extraordinaire des chefs d’état et de gouvernement d’Afrique centrale visait principalement à élaborer une stratégie commune pour contrer Boko Haram.
A la clôture donc des travaux, le CEEAC s’est engagé à apporter dans l’immédiat un soutien actif au Cameroun, au Tchad et à tout autre Etat membre qui serait affecté par les actions de Boko Haram, malheureusement le Nigeria n’y figure pas car n’étant pas membre.
Déjà le 7 février dernier, une force militaire multinationale de 8.700 hommes avait été annoncée, aujourd’hui c’est une aide d’urgence de 50 milliards FCFA qui a été ajouté comme principale information.
C’est d’ailleurs la première fois que ce pacte d’assistance mutuelle et de la solidarité qui lie ces pays vient d’être activé. Et il sera essentiellement un appui pour les troupes engagées au front.
Une aide financièrement financée principalement par les pays membre mais qui peut d’ores et déjà compter sur l’Onu. En effet, un représentant de Ban Ki-Moon à Yaoundé avait déjà lui aussi souligné la limite de la solution purement militaire mettant alors l’accent sur le développement économique et social justement dans les régions frappées par une grande pauvreté.
L’Afrique centrale doit maintenant appliquer sa feuille de route de façon urgente pour éviter d’être dépassé comme le Nigeria trop passif face à la dégradation de la situation aux yeux de la communauté internationale.
Le président tchadien en fin du sommet a exhorté les Etats de la CEEAC qui ne sont pas encore touchés par les attaques des islamistes à manifester leur solidarité agissante et invité la communauté internationale à apporter tout son soutien, matériel, diplomatique, financier, logistique et humanitaire aux efforts de la CEEAC .