Les autorités maliennes et la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) ont demandé au Maroc de participer pour la première fois aux travaux du Groupe de soutien à la transition au Mali, conduit par l’Union africaine, l’ONU et la CEDEAO.
L’objectif de l’implication du Maroc dans les travaux du Groupe de soutien consiste essentiellement, d’après le site africaintelligence, à aider à trouver une solution pour mettre fin à la crise politique au Mali.
Selon la même source, le cercle de décision au Mali est très méfiant de l’Algérie à cause de ses interventions négatives au Mali, où le colonel Assimi Goïta, investi président de la transition, reprend les choses en main après le double coup d’État mené au cours des derniers mois.
Le Maroc avait mené, sur instructions royales, une médiation après le coup d’État d’août 2020 au Mali. Cette démarche a été concrétisée par un déplacement du ministre marocain des affaires étrangères à Bamako, où il avait rencontré plusieurs personnalités influentes pour rapprocher les vues et contribuer à aplanir les divergences afin de rétablir la stabilité politique dans le pays.