Les dirigeants du G5 Sahel tiennent ce vendredi 9 juillet, leur 5ème session extraordinaire en visioconférence sous le thème : «La stabilité régionale» et avec la participation du président français, Emmanuel Macron, depuis Paris.
AU cours de cette rencontre qui sera une occasion d’évaluer la situation sécuritaire dans l’espace sahélien, les participants africains attendent d’être fixés sur le futur engagement français au Sahel après l’annonce, il y a un mois, d’un réajustement du dispositif militaire français déployé dans la région, autrement dit, le désengagement progressif de la force Barkhane qui compte actuellement environ 5.100 hommes dans la bande du Sahel.
Macron avait alors dénoncé le manque de réactivité de certains Etats et déclaré qu’en matière de «responsabilité, ça n’est pas le rôle de la France de se substituer à perpétuité aux Etats».
La France veut visiblement diviser par deux le nombre de ses soldats d’ici à un an et demi (2023) et promouvoir la task force européenne Takouba, à laquelle devrait également participer les pays africains.
La 5ème session extraordinaire du G5 Sahel intervient environ trois mois après le décès du président tchadien, Idriss Deby, qui avait tenu sa promesse d’envoyer 1200 soldats du Tchad dans la zone dite des «trois frontières», entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, pour lutter contre les djihadistes. Il avait réitéré cet engagement en marge du sommet de N’Djamena du 16 février dernier, rappelle-t-on.
Au cours de cette 5ème session, les participants désigneront également un nouveau secrétaire exécutif du G5 Sahel.